
Images de sauvetage de 28 migrant-e-entre Achinouma et Latai en désert Tenéré.
Images de sauvetage de 28 migrant-e-entre Achinouma et Latai en désert Tenéré.
Des migrant-e-s perdu-e-s entre Point Zéro et Assamakka après refoulements de l'Algérie. Alarme Phone Sahara condamne les pratiques qui mettent la vie de personnes en danger.
Au moins 8 migrant-e-s sont décédé-e-s dans les régions frontalières entre l'Algérie et le Maroc depuis le mois de Décembre 2018 jusqu'au 5 Février 2019. Selon un rapport de la part de Hassane Amari, activiste d'Alarmphone Oujda, les gens ont perdu leur vie dans le froid d'hiver ou ils sont tombé-e-s dans des fossés remplis d'eau de pluie froid.
Jeudi, le 14 Mars 2019, l'équippe des lanceurs d'alerte d'Alarme Phone Sahara a assisté dans le sauvetage d'un group de 25 personne en détresse en désert depuis plusieurs jours à cause d'une panne de leur véhicule. Les personnes concerné-e-s étaient des citoyen-ne-s du Niger en route de migration saisonière vers la Libye.
Selon des rapports du Niger du 5 Mars 2019, des réfugié-e-s somalien-ne-s, éthiopien-ne-s et éritréen-ne-s, qui étiaient refoulé-e-s ou évacué-e-s de la Libye ont manifesté à Niamey, la capitale du Niger. Selon les rapports, les gens ont demandé l'asile, mais se voient dans une situation bloquée au Niger, et ont manifesté contre la manière de traitement de leurs cas par le HCR et l'état du nigérien, demandant une solution. Selon les rapports, la police nigérienne a dispersé la manifestation des réfugié-e-s avec du gaz lacrymogène.
Des migrant-e-s et réfugié-e-s refoulé-e-s de l'Algérie dans le désert de la région frontalière entre l'Algérie et le Niger, proche de la ville frontalière d'Assamakah.
"On a demandé le HCR sur notre cas à plusieurs reprises, mais aucune solution."
A 6 heures le matin du 11 Mars, les autorités marocaines on fait des ratissages à Oujda dans des maisons aux quartiers ou résident les migrant-e-s. Selon les autorités, 81 migrants et migrantes, appelé-e-s "candidats à la migration clandestine", sont arrêté-e-s au commissariat de Oujda. Il s'agit de personnes de différents pays subsahariens, parmi eux, selon les autorités, 26 femmes et 7 mineurs. Entre autres il y’a une famille anglophone - une femme et un homme avec leurs deux enfants. Il y a aussi des gens arrêté-e-s malgré qu'ils ont des cartes de séjour au Maroc.
Selon un rapport de RFI (Radio France Internationale), des réfugié-e-s soudanais-e-s, qui sont bloqué-e-s dans le désert d'Agadez dans un camp de l'HCR, sont en train de manifester contre leur situation. Selon RFI, ils/elles exigent l'accélération du traitement de leur dossier de demande d'asile.